[07:44, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Toute se donne le droit de parler de l‘Afrique mais les africains ne parlent jamais d’eux-mêmes, exclusivement d‘eux-mêmes.
[08:40, 20/6/2018] SAIBA BAYO: l’État à la place de la communauté; la violence à la place de la culture; l’ordre à la place de l’harmonie; la religion à la place des symboles, des images, des choses; la justice à la place des coutumes. C’est ça l’héritage du colon. Une langue imposée, une identité culturel détruite, nous pensons et raisonnons en français même pour nous exprimer dans nos propres langues, L’indépendance cha cha ou le festival mondial des Arts… un corollaire de divertissement et de légitimité de leadership indigène. Un hymne chanté en français? bah! Le colonialisme plus présent que jamais. APE, CFA, UA FRANCOPHONIE COMMONWEALTH (Il nous faut de vrais mouvements et partis d’indépendance).
[10:10, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Personne ne peut etre independant si elle n’assume pas toute son histoire la orgueiilleise mais aussi la non glorieuse
[10:20, 20/6/2018] DiebelSeck: Pourtant avant l’arrivée de l’Internet les africains n’ont jamais parler autant de leurs problèmes.
[10:22, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Pas de façon exclusive introspeccio
[12:35, 20/6/2018] SAIBA BAYO: C’est exactement la le problème. Il y a toujours eu une certaine naïveté, probablement inconsciente, en voulant construire notre identité culturelle en rassemblant des bribes d’une histoire glorieuse. Beaucoup d’intellectuels ( négritude, panafricanisme et pannegrisme confondu) ont tenté de vaincre l’imaginaire occidental à travers leur propre occidentalism. Il nous faut briser les barbelés qui séparent l’État de la société. Personnellement Boubacar Boris Diop es mon idole et référence dans ce sens. Si on ne peut pas détruire l’État on peut le transformer.
[13:08, 20/6/2018] DiebelSeck: L’histoire des africains n’est pas moins glorieuse, ni plus glorieuse que l’histoire d’aucun peuple. Cependant chaque peuple a le droit de de connaitre son histoire autant qu’il le peut. Il est fondamental que les africains sachent toute leur histoire pour pouvoir se forger une personnalité africaine dans un monde chaque jour de plus en plus global.
Tu ne pourras pas transformer l’Etat sans pour autant transforme la société auparavant, un pays africain comme le Sénégal par exemple n’est pas seulement les 15% d l’élite intellectuelles qui si sont eurocentristes malgré eux parce que forger dans des univers eurocentristes, sinon aussi les près de 30% traditionalistes-arabisé- Oumaiste et les plus de 50% de une masse non instruite ou mal instruite.
– La transformation de cette masse doit être le leitmotiv de toute personne qui aspire à un meilleur lendemain pour l’Afrique.
– Un «syncrétisme » entre eurocentristes et traditionalistes-arabisé- Oumaiste pour mettre en place un model d’état adapte exactement à cette société.
[13:16, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Je suis d accord c est cela mon combat
[13:57, 20/6/2018] SAIBA BAYO: Je te rejoins dans tes derniers paragraphes. Quand je parle de transformer l’État en brisant les barbelés entre la société et l’État je voulais effectivement soulignés ce point. Aujourd’hui cette masse populaire et une partie des cadres intermédiaires conçoivent l’État comme l’image du colonialisme. C’est d’ailleurs l’une des explications plus convaincante des détournements des fonds. Beaucoup pense toujours que l’État est leur ennemie, que l’État leur exploite… Ça c’est parceque le colonialisme fonctionnait et malheureusement les privilèges du colonialisme persiste et toute richesses de l’homme passe l’accès à la bourgeoisie régnante ou au moins à ses couloirs. Voila pourquoi mon doute se situe au plan stratégique et l’effectivité du syncrétisme dont du parle.
[14:09, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Plus que sincretisme l’homo africanus doit retrouver son qui suis je dans ce chaos, on en peut le faire sans tenir compte youte notre histoire, cela nous menera a trouver notre voie, le contrat social qui repond a nos besoins et possibilites, pensez pour soi et depuis tes propres termes de references. Il est de plus en plus difficile dedefinir la culture africaine contemporaine.
[14:10, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Cela ne pas etre que l Africaine soit une personne malade sans reference incapable de s adapter, passive parceque d ‘autres lui dictent que faire
[14:46, 20/6/2018] SAIBA BAYO: Tout à fait, le défi actuel de l’Afrique réside dans l’effort de repenser de façon critique leurs symboles, les choses et les êtres. Ainsi, la résistance culturelle consiste, au moin depuis mon point de vue, à former des Africains, des hommes et des femmes dans les langues africaines afin que l’accès au savoir soit accessible à tous les peuples africains. Plusieurs initiatives de mouvements africains ont évolué dans cette direction, menée de manière informelle par des intellectuels africains. au Sénégal nous avons la l’example extraordinaire de Boris Diop qu’il faut suivre.
[14:59, 20/6/2018] Mawa ndiaye: C est surement cohernt comme demarche academique et univeristaire, moi je serais plus que l africain puisse donner son opinion sur comment il se voit et qu estc qu il veut deveni. Boris parle d une langue africaine
[15:03, 20/6/2018] Mawa ndiaye: D autres opposent de nouvelles politiques pour laver la colonisation, je pense a politiques qui emancipent le peuple africainn, qui ne definira pas par opposition a l occident ou des deviations colonialistes sinon et exclusivement au present et devenir l’homo africanus. Sait c’est difficile mais nos outils d’analyses et fond bibliografique ne peut reprendre le vieilles manieres.
[15:05, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Sinon le risque est de voir que certains verront des consequences positives dans la colonisation alors que je trouve qu il ya rien de positives dans la domination, simplement le fait d etre conscient tu l as ete et ta liberation est le premier pour ne plus y retomber.
[15:48, 20/6/2018] SAIBA BAYO: Comment pense tu donner ton opinion si tu ne sais même pas formuler correctement tes propres propositions? Personnellement je suis pas dans une dynamique dualiste et encore moins je défendrais un nihilisme occidental. Je juste dire qu’il faut simplement le modèle d’enseignement et de transmission du savoir. Faisons une réflexion: combien de votre promotion en cours primaire sont arrivés eu secondaire, du secondaire au lycée ect? Le système d’enseignement, que nos États ont conservé, est inspirée pour faire fonctionner le système coloniale. Par exemple si tu sais écrire, faire des phases, dire “oui mon patron” tu sera domestique, garde corps, chauffeur ect. Tu as le BFEM alors tu seras policier gendarme et maintenant volontaire enseignant ( au moins)….. Bref on n’étudie pas nous même sinon pour faire servir à l’État. Certes Boris est plus radicale mais sa vision est tout même valable. Rappellez-vous qu’il est influencé par Cheikh Anta et ce dernier avait une vision de long terme. Ils ont commis certains légèreté argumentaire mais à nous de tirer les enseignements.
[15:52, 20/6/2018] DiebelSeck: Il y’a une chose très importante en ce que a dit Saiba (Ici) le fait que le peuple « pense toujours que l’État est sont ennemie, que l’État leur exploite et décide de piller l’état. « La conscientisation de cette population serai de les dire que l’état en fait ces eux. Qu’un dirigeant d’un état n’est autre qu’un serviteur du peuple. Parce qu’aussi chaque dirigeant d’un état est un membre du peuple. Heureusement qu’on s’est rendu compte que le sang bleu n’existe pas. De savoir que si tu ne remercies pas un balayeur de la rue pour avoir balayer la rue. Tu ne dois pas remercier un chef d’état de financer une école. Qu’il ne finance pas d’ailleurs sinon par les impôts que tu paies. Alors l’argent que tu pilles de l’état est ton propre argent. Il faut aussi que la distribution des richesses de l’état arrive à tous les coins de l’état. Nous avons besoins discours de rupture, de terminer avec les apparences, le clientélisme politique. De voir réellement si la démocratie est utile sans cet #ETAT que nous sommes en train de parler. La j’ouvre peut être une nouvelle discussion.
[17:03, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Oublions l Etat tel que conçu actuellement et parlons de nouveau contrat social pour l organistion politique qui s adapte anos besoins et volonte.
[17:04, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Je ne suis pas contre l enseignement par les langues africaines. Mes propos ne vont dabs ce sens, je parle d outils se diagnostic et de construction
[17:07, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Je veux dire comment l africain lambda peut etre considere analphabete non infecte per les us et coutumes se definit s identifie et expecte son futur,
[17:08, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Comment cet africain des grandes urbes sans peut etre une grande formation S identifie et se projecte dans le futur
[17:09, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Ouvrir le forum en dehors des campus pour le mettre dans l agora,
[17:09, 20/6/2018] SAIBA BAYO: Tu connais ma position sur la démocratie. La démocratie, telle qu’elle comprise aujourd’hui, reste, de même que l’État un produit du modernisme occidental. l’État ou État nation à ses base dans le capitalisme ace ses corollaires de conquête impérialiste. Nous avons propagé un model de compétition pour l’exercice du pouvoir, un système politique que se dédouble avec des nos valeurs. Nos sociétés ont fonctionné avec le consensus, le partage entre communauté. Regarde l’aréna politique les “Ndigueul” sont l’effet pervers de cette forme traditionnelle d’organisation. Nos arrières grands-parents délégué leurs pouvoir en un membre de la famille, communauté, village pour parler en leur nom. Faire passer le message signer un accord ect. De la façon il avait créé un système de distribution juste des ressources… Julius Nyerere à tenté de récupérer cela avec l’ujamaa. L’échec est plutôt la conséquence de l’égoïsme des élites mais le système à prouvé son efficacité. Ah au fait, Mawa, la normalisation du swahili est un exemple de succès de récupération de nos langues..
[17:10, 20/6/2018] Bocar Sam: Bravo le débat est niveau. La transformation dont on parle contient en soit une partie liée a l émotionnel qui parfois dicte nos etats d âme nos préféences et même appartenances. Même si Marx est enteré par certains, le matérialisme dialetique demeure un instrument utile pour comprendre et analyser les rapports de productions et reproductions. Salut continuité au débat
[17:11, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Un exemple pratique par exemple. Au senegal dans les langues nationales est un debat de plus 30 ans, mais tu construis des salles de classes une ecole dans un village la premiere option. Est de faire des classes d arabes et religion ou franco arabe
[17:14, 20/6/2018] SAIBA BAYO: 😃😃😃😃 LOL
[17:15, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Saiba j ai ete pendant 10 ans au comite national d alphabetisation au senegal j etais responsable logistique de la caravane de l alphabetisation avec le Breda
[17:16, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Je crois bien la reussite de la formation se fera a travers les langues locales
[17:17, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Swahil, kirundi kirwandu sont de bel exemple dans l enseigment primaire au Burundi et Rwanda
[17:18, 20/6/2018] SAIBA BAYO: Je te comprends.. mais il faut voir la conception de ces programmes?
[17:18, 20/6/2018] Mawa ndiaye: En fait mon inquietude est simplement de voir qu on sort ses sentiers battus
[17:18, 20/6/2018] DiebelSeck: Cela pourra être un nouveau type de fonctionnement des parties publiques. D’amener le débat dans l’agora, les quartiers, informés vrai avec des hommes normaux et sans marketing politique. Je pense que ceux qui d’entre nous qui avons vécu en Espagne durant ces 10 dernières années somme témoin de comment le mouvement 15M a peu rompre le bipartisme en Espagne. Avec à son temps de assemble de quartier, la résistance du PAH ou on émerger d’autre type de politiciens.
[17:19, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Des laboratoires pour communier avec le peuple sur les solutions
[17:23, 20/6/2018] DiebelSeck: C’est là où la colonisation est dangereuse même si certain ne considère pas la culture arabe que l’on pratique comme effets d’une colonisation.
[17:24, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Je ne crois pas aujourdhui aux instruments de l Etat mais aux actions des nilitants engages qu ils arretent de s’ecouter pour communiquer et communier avec le peuple. Je ne voudrais pas que les militants africains comme ceux de gauche ici parler au nom du peuple en pensant que c est cela qu il veut
[17:25, 20/6/2018] SAIBA BAYO: Très intéressant. Tous ces points. Ça l’enrichit énormément et surtout dans les approches académiques. Merci.
[17:26, 20/6/2018] SAIBA BAYO: C’est un argument très solides ça.
[17:27, 20/6/2018] SAIBA BAYO: J’ai mes doutes par rapport à ça.
[17:30, 20/6/2018] DiebelSeck: De tout façon le peuple ne parlera pas d’une seule voie dans un pays de plus de 5 millons d’habitants . Et chaque fois est plus difficile d’avoir une opinion non manipulée des populacions mêmes dans les pays les plus avertis.
[17:30, 20/6/2018] Mady Cisse Ba: Bonjour tout le monde , je me permets de rentrer dans le debat. Voila moi je pense que un des facteurs de blocage est le non engagement politique de certains de nos intellectuels et quand ils s’engagent ils ne descendent dans l’agora et traitent tous ceux qui y descendent de faire de la politique politicienne.
[17:31, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Cela plus 60 ans que nous sommes dans le s labo c est le noment bon d avoir le peuple comme allier qy ils puissent croire aux changement que nous appelons
[17:32, 20/6/2018] Mady Cisse Ba: Des gens normaux pour communiquer il y’en a mais il faudrait les appuyer et accepter qu’ils puissent appartenir de l’autre côté , tout est politique., 15M est politique et a triomphé parceque le peuple les a écouté avec l’aide de grands intellectuels teoriciens
[17:33, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Mady on peut dans la politique dans un parti. Politique
[17:43, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Avec humilite nous devons engager ce debat
[17:44, 20/6/2018] DiebelSeck: Dans le cas du Senegal que je connais lors de mon dernier voyage les pronostique ne sont pas les meilleurs a mon point de vu. Le peuple de plus en plus se tournent vers le divin pour ressoudre des problemes. Et ceuci pour l’absence du service publique. Comme si tout peut ce regler avec des evocation a un Dieu
[17:48, 20/6/2018] Mady Cisse Ba: C’est vrai les services font defaut dans un pays pays pauvre et nos.standars sont comparés aux pays developpés malgre que nous autres nous.disons que.nous ne.voulons.pas du.copie collé , parceque les réalités des autres sont.aux antipodes de nos réalites. Engageons nous sur le terrain , de la proximité , les fens sont éveillés mais ils attent tous le christ.
[17:49, 20/6/2018] Mady Cisse Ba: Acceptons.d’être.crucifié c’est beaucoup de sacrifices et les benefices ne seront pas immediatement perceptibles.
[17:55, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Diebel justement pourque le divin seul occupe le discours du futur il faut poser le nouveau terrien.
[18:02, 20/6/2018] SAIBA BAYO: Le problème du Sénégal est se trouve en partie, dans notre culture politique. où l’amour du colon (“Golber Diagne”, “la mairie de Gorée” ect en sont des references). Par ailleursles guides spirituels forment le côté obscur de l’État colonial. Le colonialisme a su neutralisée les confreries religieuses en leus faisant des consetions. Alors la domination coloniale a su étre efficace grace aux confrerie sans pour autant que ses derniers n’aient à sallier ouvertement avec le colon. De sorte que quand le colon devait résoudre un problème sans provoquer une rebellion il le faisait traversé les guides religieux dont les Ndigueul étaient étaient plus efficaces que l’autorité du colon. L’Etat et les partis politiques sénégalais ont intégré ce corpus dans leur mode et forme d’organisation. C’est notre culture politique et vous pouvez voir à quel point il est compliqué de démanteler cela.
[18:04, 20/6/2018] Aly Tandian: CherEs amiEs vivement que l’équipe nationale gagne tous les jours. Peut être la victoire dhier a dopé nos neurones et rendre nos réflexions plus fines. Pourquoi pas une grande rencontre sur “Place et rôles de la Diaspora dans les dynamiques sociales actuelles”.
[18:08, 20/6/2018] Mady Cisse Ba: Merci prof namonaniouleu Mais un autre mal ce sont nos assises qui devraient servir de recueil.d’actions mais en réalité nos conclusions sont toujours dans nos.tiroirs jusqu’á qu’un blanc s’en saisise et sort á la telé pour nous enseigner de nouveau
[18:10, 20/6/2018] Aly Tandian: Une occasion a nouveau pour rappeler que la migration est une opportunité avec des ressources.. Qui va se jondre a moi pour cette aventure ?
[18:10, 20/6/2018] Aly Tandian: Desole pour mon cote supporter Allez.les lions !!!
[18:11, 20/6/2018] SAIBA BAYO: toujours dans cette critique de la culture politique. au Sénega lea parti politique sont des proprietés privé, des conglomerat d’interet, des agent d’opérateurs, des coursier. Il n’y a pas lieu un tel mouvement 15M. Les mouvement genres 15M ne sont pas dirrigé par les partis sinon tous le contraire. ça a donné lieux a une multitude de partis politique qui on fini de faire sauter le bloque bipolaire de gauche droite. Alors si qu’elqu’un veut faire de la politique au Senegal, il a le choix entre travailler à long terme pour creer une conscience sitoyenne ou prendre un tama et un djembé pour animé la bal des diongomas de proprietaire de partis politique
[18:12, 20/6/2018] SAIBA BAYO: S tu me promets que parlera mandinka ou soninke😀😀😀
[18:12, 20/6/2018] DiebelSeck: Partant biensur🙋🏿♂
[18:12, 20/6/2018] Aly Tandian: Cisse moi je nai pas peur que mzs.idees soient rangees quelquepart ce qui me.ferait surtout peur cest d’être un jour incapable de reflechir
[18:13, 20/6/2018] Aly Tandian: Lest”s go
[18:15, 20/6/2018] Aly Tandian: Diabel et qui d’autres ? de toutes les facon ce sera quelquechose multisites, multilangues et l’enjeu cest comme produire des connaissances qui peuvent influer sur la gouvernance.
[18:17, 20/6/2018] Aly Tandian: Bayo rasure toi je nai pas de souci et t’encourage a faire ta presentation en Sinonké
[18:19, 20/6/2018] Mady Cisse Ba: Oui bayo.mais ces nobles et genereuses personnes initiatrices du mvmt ont posé un pas en avant., ils ne.sont.pas restés.derriére leur ecran pour.denigrer le.pp et.le psoe. Ils sont.descendus sur.le.terrain pour expliquer , voir convaincre. Que.nos.partis.soient des propiétés privées c’est.connu et admis mais dis toi que le.peuple attends une autre.organisation mm en france il y’a eu.changement. Ce dont.nous.avons besoin , ce ne sont pas les constats denos lacunes mais le nouvel engagement NTS inspiré par des jeunes politologues comme vous.
[18:19, 20/6/2018] DiebelSeck: Oui géniale j’avais d’ailleurs commencer un site similaires avec d’autres personnes mais actuellement est a l’arrêt sans publications .
[18:31, 20/6/2018] Bagnik Diouf Bilbao: Bonjour chers (e) amis (e), À mon avis, ce thème très crucial que est la immigration mérite beaucoup d’attention car; nous devons nous partager les responsabilités. Les mouvements de masse basés au Sud de l’Europe devraient s’organiser davantage et aidaient les gouvernements Africains en ce qui concerne la sensibilisation. D’autre part, y a une partie nébuleuse entre ce drame (immigration et les demandeurs d’Asile. Attention !!!!
[18:37, 20/6/2018] DiebelSeck: Il y’aura toujour une migration sauvages de l’ Afrique vers l’Europe tant le niveau de bien-être est es supérieur en Europe. Y ajouter la pression social que certains subissent.
[18:43, 20/6/2018] Baye Thiakh: Mes ziaar ! Je partage.
[18:43, 20/6/2018] Baye Thiakh: L’Homme noir doit se réapproprier son identité, son histoire et sa grandeur. Nous sommes le seul peuple sur cette terre qui a rejeté son histoire, ses rites et traditions pour adorer les coutumes et les traditions des autres peuples. Nous sommes le seul peuple sur cette terre qui se dit intelligent et se croit important lorsqu’il parle la langue des autres, connaît la science des autres et ignore tout de lui-même. Nous sommes un peuple en perdition qui ne croit en son génie que lorsqu’il est reconnu par les autres.
Nous sommes ce peuple qui accepte ses conditions de vie misérables en espérant l’arrivée imminente d’un sauveur fabriqué par les autres. Nous sommes ce peuple qui ne pense plus par lui-même , ne mange plus les fruits de sa terre et dénigre systématiquement sa culture pour singer la culture des autres. Nous sommes ce peuple qui a honte de lui-même. Nous sommes un peuple sans mémoire. Qui a oublié que l’Afrique est le berceau de l’humanité et la source des mathématiques.
Nous sommes ce peuple qui se replie sur lui-même de peur d’affronter le monde , un monde dans lequel, sa voix ne compte pas. Pour défendre nos territoires nous comptons sur les soldats des autres. Pour soigner nos malades nous utilisons les médicaments fabriqués par les autres. Pour éduquer nos enfants, les manuels scolaires et les livres sont écrits par les autres. Même notre histoire a été réécrite par les autres. Pour consommer de l’eau potable, nous avons recours aux compagnies des autres alors que nos terres regorgent de sources d’eau pure. Pour exploiter nos richesses naturelles, nous ne pouvons pas nous passer des autres.
Pour choisir nos dirigeants , il faut venir s’agenouiller chez les autres. Le problème ce n’est pas l’autre , le problème c’est nous mêmes. L’Africain doit se réapproprier sa dignité et son identité pour prendre en main son destin. Les autres se battent pour eux-mêmes. Lorsqu’ils déclenchent une guerre sur nos terres , souvent c’est pour défendre les intérêts de leurs peuples. Nous sommes le seul peuple sur cette terre qui ne défend pas ses intérêts.
Le seul peuple qu’on insulte sans que cela n’émeut personne. Nous sommes ce peuple qui, pour préserver les privilèges d’une minorité loyaliste entre en guerre civile avec les armes fournies par les autres. Personne ne fera notre bien malgré nous. Au crépuscule de sa vie, Nelson Mandela a déclaré que «ce qui se fait pour nous, sans nous, est fait contre nous». Méditons et arrêtons de nous lamenter, il faut réagir.
J’ai dit Transmis tel que reçu pour participer à la réflexion collective
[18:45, 20/6/2018] SAIBA BAYO: Cisse, je vous assure que je ne me limite pas à écraser l’élite africaine cachée derrière un écran. Au contraire, je participe à ma manière. Ici, en Espagne, j’ai été très, très proche de certains des fondateurs de ce que j’appelle les partis nids “los cumunes”. Diebel est un témoin, l’un des dirigeants de ces partis àTerrasa a en fait été mon partenaire dans la création de mon cabinet. Mais je reconnais que je me sens mieux en jouant un rôle de second plan. Je n’ai pas de compétences politiques, j’ai aussi un très mauvais caractère. Pour le reste je m’engage pour tout projet de conscientisation mais au Sénégal je ne saurais pas où m’exprimer. .
[18:55, 20/6/2018] Mady Cisse Ba: Bravo mon frere bayo., commençons la concientisation ici mm avec notre senegal en miniature , rappellez vous que nous de la diáspora representons 20% de la population du senegal. Si nous repartons conscients ou nous arrivons á transmettre notre engagement bcp de chses changeraient. Nous sommes ensemble
[19:41, 20/6/2018] Mané Mané: J’etais entrain de penser qu’il n y a rien à dire, piusque tout a été dit . Ceux qui sont intervenus avant moi ont fait une invervention brillante, certains m’ont même mordu la langue. «On peut réveiller celui qui dort. Mais celui qui fait semblant de dormir n’est pas facile à réveiller» selon Pepe Mujica et il a parfaitement raison.
Il est certes nécessaire de réfléchir sur les voies et moyens pour nous débarrasser une fois de plus des maux que nous souffrons. Seulement si nous voulons avancer il faut passer des gros discours dont nous sommes et resterons toujours et sans aucun doute les champions du monde à l’acte. Pour ne pas tomber dans le piège des longs discours, je me limite à ceci: Les Americains disent: WHAT YOU CAN DO et quand tu expliques ils te repondent JUST DO IT.
Merci mes chers frères!!!
[19:44, 20/6/2018] Ablaye Seck: Bonjour chers tous. Merci Mane. Tu as fait la synthese de tout ceux qui t ont precede. Il faut joindre l acte a la parole, ni plus; ni moins. Bien des choses.
[19:48, 20/6/2018] Ablaye Seck: Les senegalais, sommes prophetes; entraineurs; philosophes et tout ce que vous pouvez imaginer; mais au moment de construire; la dispersion, les controverses, le Moi surdimensionne. C est dommage. Faisons notre autocritique et repartons vierges.
[19:56, 20/6/2018] Aly Tandian: Diabel Carton Rouge Cest quoi “migration sauvage”? Idem pour Bayo je suis un peu dubitatif par rapport a ce que vous appeler “elite cachée”. Un effort de precison nous aiderait beacoup. Personnellement j’ai bcp appris et apprécié ces qques moments d’échanges. Bonne fin de journée.
[20:26, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Je perds le fil mais je desespere pour l’Afrique et des africains que nous sommes , arretons de nous flageler. Commençons a nous definir nous memes en assumant histoire et culture notre identite multiple composite de differentes experiences et influences
[20:28, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Organiser le debat avec l interet que cela suscite avant le seminaire ou colloque sur ces themes.
[20:30, 20/6/2018] Aly Tandian: Mawa il ne faut pas désespérer chacun de nous doit d’abord combattre cette petite idee qui est en nous et qui ne nous encourage pas a aller de l’avant. Il faut reconnaître que nous avons tous gagné un combat aujourd’hui
[20:31, 20/6/2018] Aly Tandian: Car nous nous sommes donnés quelques minutes pour réfléchir sur les confitions de nos sociétés et le devenir qu’elles meritent
[20:34, 20/6/2018] Aly Tandian: C’est une plus value a prendre en compte. Demain nous allons relire nos messages et les bonifier. Petit a petit, le serere trouve son couscous. Nest ce pas Mbagnik ? Bien a toutes et a tous.
[20:37, 20/6/2018] Ablaye Seck: Vous avez raison Professeur; il ne faut pas desesperer. Le seul hic que je ne cesse de deplorer et que parfois pourrait choquer est le fait qu on ne sache jusqu a present mettre au devant plus ce qui nous unit c est a dire la diaspora a ce qui est notre desir personnel.
[21:04, 20/6/2018] SAIBA BAYO: Grand Laye, je suis parfaitement d’accord avec vous. Votre expérience vous a sûrement donné raison… Mais il faut tout de même comprendre que le débat est toujours utile. Surtout de la façon dont nous sommes défendu les uns et les autres. Il faut, d’emblée, se dire qu’on ne se connait pas assez et nous avons tous un imaginaire des autres à travers ce qu’ils dise ou ce qu’on dit d’eux. Personnellement j’aime que le gents le parle et j’aime parler parler et parler. Mais quand je dois agir je n’attend pas que d’autres se lèvent, je fais et je laisse les gent parler. Ce qui fait j’ai du mal parfois à travailler avec les autres surtout si je sais qu’en travaillant seul j’avance. Mais je rend chaque fois compte que c’est une mauvaise façon de progresser. Je répète, nous ne nous connaissons assez et nous besoin de débat et forums….. Tandian, je pense que je me suis mal exprimé. Je voulais juste dire que je me sentais à l’aise comme conseillé et pas comme agent de premier plan. C’est aussi une manière de leaderer.
[22:44, 20/6/2018] Mawa ndiaye: A demain
[22:46, 20/6/2018] Mawa ndiaye: Diebel recueille tout cela on fera un video commentaire www.catsen.org une maniere de donner suite a ce debat
[23:22, 20/6/2018] DiebelSeck: Si c’est possibles je vais voir cela peu être dans des posts.